Petit testament anti-amnésique

11 02 2008


Tiiiiiiiiiiiiiiiiiiit… “REFORMATAGE EN COURS”. Non, ce n’est pas une blague ! A force d’avoir accumulé tant de mots, mon disque dur se fait la malle. La goutte d’eau ? Les cours d’anthropologie. Mon cerveau sature, ma mémoire m’abandonne. Vingt longues années d’apprentissage effacées en cinq minutes. Suis-je condamné à vivre comme un légume ? Non. Il me reste une issue de secours : le fichier de sauvegarde interne. Dernier recours pour graver dix mots indélébiles avant de perdre tout mon savoir. Oui, dix et pas un de plus. Voici donc mon testament anti-amnésique :

Regard : Rieur, moqueur, timide. Discret, perçant, ravageur. Un coktail raffiné d’expressions. Fuyant, bienveillant ou honteux, difficile de mentir avec les yeux. Le regard malicieux d’Océane, amical de Romain, complice d’Estelle, à enregistrer absolument. Et son regard charmeur, pas question de l’oublier.

Mélodies : Pour toutes ces musiques qui ont régalé mes tympans. Rock endiablé, jazz enivrant, balades nostalgiques. Pour ces chansons liées au passé, ces instants partagés à deux ou à plusieurs. The Sound of San Francisco avec Arthur, Dying in the sun avec Chloé, Thriller avec Mickaël, La Panthère Rose avec Raph et Fabien. “Mélodies” pour que mon corps vibre encore à l’écoute des Cranberries, de Ray Charles et de Nek.

Langue : Pour me remémorer les bons petits plats maternels. Lasagnes, polpettes, fondants au chocolat à mon anniversaire. Les bulles de coca qui frétillent dans ma bouche. La texture caoutchouteuse des malabars qui se coincent sous ma dent. Mais aussi “langues étrangères” : l’italien pour garder à l’esprit d’où je viens et l’anglais pour toutes les autres contrées.

Main : La mienne, la tienne, la sienne. Pour me souvenir de toutes celles que j’ai serrées avec plaisir, émotion et parfois à contrecoeur. Pour retenir la sensation des glaçons qui glissent entre mes doigts. Le moelleux de la mousse au chocolat que je frôlais en cachette dans le frigo et tous ces picotements au contact de ta peau. Toucher, effleurer, caresser : ressentir. Le plus sensuel des cinq sens.

Coeur : Pour les amis. La famille. Pour les rires, les joies, les déceptions, les colères, les larmes. Pour l’amour, passionnel ou désintéressé. Pour le garder à portée de main, l’ouvrir à ceux qui en ont besoin. “Coeur” pour tous ces sentiments. “Coeur” pour rester vivant. Et « mon coeur » juste pour toi.

Et enfin Bougie : Pour que ne s’éteigne jamais la petite flamme. Celle de l’enthousiasme, de l’envie, de l’espoir. La lumière qui brille encore lorsqu’il fait noir. Celle qui rassure quand le doute s’invite sans prévenir. La lueur qui console, les soirs de pluie et de déprime. Le feu qui protège du froid et de la solitude. Celui de la chaleur humaine. Une bougie aussi pour ne pas oublier tous ceux qui sont partis et ne reviendront pas.

 

Six, il n’y en a que six. Pas besoin de plus finalement. Ils suffisent largement.

                                                                                                                                A.B.





Zombie

15 01 2008

Comment ne pas mettre la mélodie de Zombie, chanson phare qui révéla les Cranberries au grand public ? Passée en boucle sur les ondes dans les années 90, elle reste leur titre de référence. Les paroles engagées font écho à l’indépendance douloureuse de la Bosnie et aux autres guerres qui avaient lieu à la même époque.

ZOMBIE

Another head hangs lowly,
Child is slowly taken.
And the violence caused such silence,
Who are we mistaken ?

But you see, it’s not me, it’s not my family.
In your head, in your head they are fighting,
With their tanks and their bombs,
And their bombs and their guns.
In your head, in your head, they are crying…

In your head, in your head,
Zombie, zombie, zombie,
Hey, hey, hey. What’s in your head,
In your head,
Zombie, zombie, zombie ?
Hey, hey, hey, hey, oh, dou, dou, dou, dou, dou…

Another mother’s breakin’,
Heart is taking over.
When the vi’lence causes silence,
We must be mistaken.

It’s the same old theme since nineteen-sixteen.
In your head, in your head they’re still fighting,
With their tanks and their bombs,
And their bombs and their guns.
In your head, in your head, they are dying…

In your head, in your head,
Zombie, zombie, zombie,
Hey, hey, hey. What’s in your head,
In your head,
Zombie, zombie, zombie ?
Hey, hey, hey, hey, oh, oh, oh,
Oh, oh, oh, oh, hey, oh, ya, ya-a…





La mode ? Définition

10 01 2008

Mode : (nom féminin) : mouvement discriminatoire qui vise à exclure d’un groupe toute personne n’ayant pas les mêmes caractéristiques vestimentaires.

Existe depuis la Préhistoire avec l’invention des premières fourrures fabriquées en peaux d’animaux. A contribué à l’extinction des mammouths et à l’émergence de la première catégorie sociale exclue : les « hommes nus ». Lire le reste de cette entrée »





Kenya : après le sang, la famine

5 01 2008

Distribution de nourriture à des Kényans chassés par les violences et réfugiés dans un stade du bidonville de Kibera, à Nairobi, le 5 janvier 2008.  | AP/KAREL PRINSLOO

Dix jours après avoir fait la queue devant les bureaux de vote, les habitants de Kibera (à Nairobi, la capitale), le plus grand bidonville du Kenya, la font aujourd’hui pour manger, la colère chevillée au corps. Lire le reste de cette entrée »





Chypre et Malte goûtent aux joies de l’euro

31 12 2007

Affiche déployée le 10 juillet 2007 à Bruxelles ...

Chypre et Malte, un peu plus d’un million d’habitants à elles deux, entrent lundi à minuit dans la zone euro, partagées entre la volonté de leurs dirigeants d’en retirer des bienfaits économiques et l’inquiétude d’une hausse des prix au sein de la population. Lire le reste de cette entrée »





Une France sans vieux ?

30 12 2007

Dans une société où les valeurs de jeunesse priment, peut-on imaginer le Président de la République adopter une position radicale à l’égard des personnes âgées ? Va-t-il rajeunir la France au kärscher ? Après tout, avec lui « tout est possible ». Démonstration dans cette lettre adressée à ses concitoyens…

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